Vous voulez un outil de management universel à déclencher dans toutes les situations difficiles ?
Il y en a un : « 𝐴𝑠𝑠𝑖𝑒𝑑𝑠-𝑡𝑜𝑖, 𝑑𝑖𝑠-𝑚𝑜𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑡. »
Nous animons en ce moment des parcours de 8 mois pour 300 managers. Notre pédagogie consiste essentiellement à permettre aux participant·e·s de progresser en partageant leurs situations et en y réfléchissant ensemble sous l’angle du changement, de la motivation, des émotions, … en fonction du thème du jour.
Si pour chaque sujet, il y a des principes et des outils utiles, un seul se retrouve dans toutes les histoires qui se finissent par un retour à l’harmonie :
👉 l’écoute sincère et entière.
𝗟𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗮𝗱𝗼𝘅𝗲 𝗱𝗲 𝗹’é𝗰𝗼𝘂𝘁𝗲
Et pourtant, ce n’est presque jamais par là qu’on commence.
Dans les récits que nous partagent ces managers, le schéma est toujours le même :
Face à un collaborateur démotivé, un conflit latent, une résistance au changement, on dégaine d’abord la conviction. On explique, on argumente. Quand ça ne marche pas, on monte d’un cran : l’autorité, le cadre, les demandes répétées.
C’est seulement quand tout a échoué, quand on est épuisé, qu’on fait la chose la plus simple : s’asseoir et dire « OK, dis-moi tout. »
Et là, la situation se dénoue.
𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗹’é𝗰𝗼𝘂𝘁𝗲 𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁-𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝗻 𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶𝗲𝗿 ?
Parce qu’écouter vraiment nous coûte.
Cela nous demande de mettre de côté notre agenda, nos solutions toutes prêtes, notre besoin d’avoir raison. Convaincre, décider, imposer : tout cela nous maintient en contrôle.
Écouter, vraiment écouter, c’est accepter de ne plus contrôler pendant un temps.
𝗖𝗲 𝗾𝘂𝗲 « é𝗰𝗼𝘂𝘁𝗲𝗿 » 𝘃𝗲𝘂𝘁 𝘃𝗿𝗮𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗶𝗿𝗲
Le mot est galvaudé. Écouter, ce n’est pas se taire en préparant sa réponse.
C’est une présence totale, une curiosité sincère, une suspension temporaire de son propre point de vue.
C’est cette qualité d’attention qui dit : « Je suis là, entièrement, pour comprendre ce que tu vis. »
𝗖𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲 𝗮𝗹𝗼𝗿𝘀
La personne se met à parler vraiment.
Et en s’entendant parler, en étant véritablement entendue, elle commence elle-même à voir sa situation différemment. Les émotions se dégonflent. Les impasses trouvent des issues. La solution émerge souvent d’elle-même.
Et surtout, la relation change. La confiance se reconstruit.
𝗘𝘁 𝘀𝗶 𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻ç𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝗿 𝗹à ?
Imaginez si, face à une situation difficile, notre premier réflexe était simplement :
« 𝐴𝑠𝑠𝑖𝑒𝑑𝑠-𝑡𝑜𝑖, 𝑑𝑖𝑠-𝑚𝑜𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑡. »
L’écoute n’est pas un outil parmi d’autres.
C’est le terreau sur lequel tous les autres peuvent prendre racine.
Sans elle, on manage dans le vide. Avec elle, on manage des humains.
Alors oui, il faudra parfois trancher, décider, cadrer. Mais peut-être qu’avant d’en arriver là, on pourrait simplement commencer par écouter. Vraiment écouter.
Pas en dernier recours. En premier réflexe.