Si nous sommes dans la calèche, qui la conduit ??
Imaginez une calèche qui avance sur un chemin.
La calèche transporte un passager, est conduite par un cocher et est tirée par des chevaux.
C’est une métaphore.
La calèche représente donc le physique, notre corps.
Les chevaux symbolisent nos émotions, qui nous mettent en mouvement (eMotion), nous tirent, et parfois nous mènent, dans la vie.
Le cocher, lui, est notre mental, le moi, l’égo.
Et enfin, à l’intérieur de la calèche… le passager.
Qui est-il ?
Le passager est l’Être, le soi, le guide intérieur.
Que nous dit cette métaphore ? Plein de choses ! Par exemple…
- Des chevaux piqués par un taon et qui s’emballent emportent tout avec eux, et nous ne maîtrisons plus rien.
- Un cocher qui conduit vite, sans interroger le passager, nous fera prendre des chemins que le passager ne souhaite pas, fatiguera la monture, et abîmera la calèche.
- Si les rênes sont relâchés, ce sont les chevaux qui choisissent la direction. Nous sommes alors menés par nos champs émotionnels.
- Une calèche qui donne un signe de faiblesse rend le voyage inconfortable, et nous indique peut-être qu’il est nécessaire de s’arrêter pour éviter la panne.
- Lorsqu’un brouillard se lève, on a le choix de continuer à avancer à vue, ou de ralentir.
- Le chemin peut présenter des ornières, ces traces qui ont été laissées par les calèches précédentes. Et qui peut amener la calèche à suivre sans vraiment le décider.
- …
Ce qui m’a marquée, quand je l’ai découverte, ce sont les 2 choses suivantes :
Ce sont les chevaux qui font avancer la calèche. Il faut les aimer, et prendre soin d’eux.
Et ne pas interroger le passager sur le chemin qu’il souhaite prendre retire tout son sens au voyage !
J’ai découvert cette métaphore il y a 12 ans, grâce à Sylvie Le Bail (merci à toi), qui m’a accompagnée dans l’un des virages de ma vie.
Et c’est une représentation de l’Être Humain selon la philosophie asiatique, interprétée par Michel ODOUL dans son livre « Dis-moi où tu as mal, et je te dirai pourquoi ».