Donner du sens à son chemin : se reconnecter aux émotions fortes
Ceci est l’épisode 8/10 de la série “Donner du sens à son chemin”.
Je vous recommande d’avoir lu au préalable l’épisode « Donner du sens à son chemin« , qui donne des éclairages sur cette pratique.
Donner du sens à son chemin, c’est se reconnecter aux émotions fortes.
Vous connaissez l’Appreciative Inquiry(*) ? Cette approche issue de la psychologie des organisations place une question puissante au cœur des démarches de développement collectif : Souvenez-vous d’un moment où vous vous êtes senti pleinement vivant / à votre place / bien dans vos baskets / … ”
En refaisant mon chemin professionnel, j’ai eu envie de me poser cette question : “Souviens-toi d’un moment où tu as ressenti une émotion particulièrement forte.”
Le premier moment à me revenir en mémoire, très vite, est le jour où Pierrick et Grégoire m’ont appelée pour me proposer de les rejoindre dans l’aventure Agile Garden.
Je l’ai ressenti jusque dans mon corps : joie, excitation, bref, la réponse ne m’a pas demandé de réflexion !
Un autre moment a refait surface. Une émotion plutôt désagréable celle-là. Lors d’une intervention, en mode conférence, devant un public assez nombreux. L’impression toute simple d’avoir bien raté ! Colère contre moi-même, déception, culpabilité envers ceux que j’avais peut-être déçu… Si j’y réfléchis, je crois bien que je ressentais déjà quelques jours avant que ça n’allait pas le faire.
J’ai 3 convictions liées à ces exemples de souvenirs :
Tout d’abord, prendre les bonnes décisions demande à s’écouter. Écouter sa petite voix, écouter son coeur, écouter son corps.
Ensuite, si cette première conviction peut paraître évidente, ma conviction est qu’on ne le fait en réalité jamais assez, pour la plupart d’entre nous.
Et pour finir, c’est en s’écoutant vraiment, pour les petites choses de la vie, comme pour les grandes, que l’on vit pleinement sa propre vie.
La vie est une aventure à s’écrire.
Ce que je veux dire par là, c’est que bien souvent nous sommes guidés sur notre chemin, malheureusement, par notre tête, ou alors par les conseils “avisés” de notre entourage, ou encore par des peurs plus ou moins conscientes.
Or, la vie à laquelle on aspire, est, je crois, celle que l’on écrit soi-même lorsque l’on se laisse guider par… sa petite voix, son coeur et son corps (et la tête aussi, oui).
Dans le deuxième souvenir que j’évoque, si je m’étais davantage écoutée, je suis certaine que j’aurais trouvé une solution (mieux me préparer, me faire aider, intervenir à 2…).
Le côté positif de l’histoire : évidemment j’en ai tiré une leçon. Parler en public n’est pas inné, pour moi en tous les cas, et il existe des professionnels qui enseignent ça très bien !
Petit exercice pour vous-même :
Rappelez-vous un moment où vous avez ressenti une émotion particulièrement forte. Qu’est ce que ce moment vous dit ?
Avez-vous le sentiment d’écouter vos émotions, votre petite voix, votre coeur, votre corps ? Vraiment ?
* https://www.ifai-appreciativeinquiry.com/appreciative-inquiry/approche