Non, il n’y a jamais d’obligation de délivrer un contenu de façon descendante

C’est vrai pour les formations et c’est vrai pour les réunions d’information, les 2 cas où j’entends le plus souvent “non mais là je n’ai pas le choix, il faut bien que je leur présente !”.
☀️ Certes, le mode “présentation” a des allures d’efficacité :
1️⃣ Je prépare
2️⃣ Je présente
3️⃣ Je réponds aux questions
👉 Et c’est plié.
😱 Mais la réalité est tout autre :
1️⃣ Je fais une présentation trop longue “pour ne rien oublier”, et peu digeste dans la forme parce que je n’ai pas que ça à faire,
2️⃣ Le jour J, j’ai l’impression de parler à un groupe d’ados blasés qui ont envie que ça se termine vite,
3️⃣ Et lorsque je finis par “voilà, est-ce qu’il y a des questions ?”, j’obtiens un gros blanc un peu embarrassant.
👉 Et ça ne rate jamais, une semaine plus tard on me pose des questions qui semblent indiquer que j’ai obtenu peu d’écoute lors de cette présentation.
Voici un exemple qui peut inspirer pas mal de cas, à la croisée entre formation et information : imaginons que je souhaite faire comprendre un nouveau process qu’une équipe sera amenée à appliquer. Voici à quoi pourrait ressembler le déroulé d’un moment en groupe pour atteindre cet objectif en évitant la classique « présentation » :
❤️💔 “J’aime”, “j’aime pas” dans le process actuel (discussion à 2, puis partage tous ensemble)
😊 😰 ❓ Découverte du nouveau process : à 2 à nouveau (on peut changer de binôme), on fournit un schéma + un texte le plus synthétique possible permettant de comprendre l’essentiel. Les binômes en prennent connaissance et remplissent des post-its “satisfaction”, “crainte”, “question d’éclaircissement”.
💬 Chaque binôme présente ses post-its, on répond aux questions, et on discute des satisfactions et craintes ensemble.
👉 On termine par un tour de ressentis, et les prochaines étapes si c’est pertinent.
La participation active énergise, crée des connexions entre le vécu et l’information, et favorise la compréhension et la rétention des informations.